Vous hésitez entre un Malinois et un Berger allemand ? Vous n’êtes pas seul·e, loin de là ! Ces deux races de chiens au look de super héros (cape et bottes en moins) font rêver nombre d’amoureux·ses des boules de poils au cœur vaillant. Mais attention, sous leurs airs de cousins germains, le Malinois et le Berger allemand sont séparés par des différences qui n’ont rien à envier à un épisode palpitant de « Chien contre Chien : la battle des différences ». Accrochez-vous à vos laisses, je vous emmène dans les coulisses de ces races emblématiques pour découvrir 7 différences surprenantes qui changent tout… ou presque tout !
Origine : une rivalité historique pas piquée des hannetons
On le sait peu, mais le Malinois et le Berger allemand n’ont pas tout à fait grandi dans le même bac à sable. Le Malinois nous vient tout droit de Malines en Belgique, tandis que le Berger allemand, comme son nom ne l’indique pas franchement, a pointé le bout de sa truffe chez nos amis allemands vers la fin du XIXe siècle.
Certains osent encore les confondre ?! Désolé, mais c’est comme hésiter entre chocolat belge et Apfelstrudel : les racines comptent, même pour les toutous !
Une histoire de terroir (et de génétique)
- Le Malinois fait partie de la famille des Berger belge, avec ses cousins Tervueren, Laekenois et Groenendael. Un vrai club restreint !
- Le Berger allemand est le produit d’une sélection pointue, pensée par l’humain pour regrouper les meilleurs atouts de travail… Et avouons-le, de style !
Apparence : des airs de ressemblance, mais pas du tout jumelles
Oui, à première vue, ils pourraient passer pour frères. Mais on sent vite qu’ils n’ont pas les mêmes parents pizza. Le Malinois a une silhouette fine, presque filiforme : c’est le mannequin des podiums canins. Le Berger allemand, lui, la joue plus musclé, plus costaud. Un vrai bodybuilder (mais sans la salle de sport !).
Race | Gabarit | Poil |
---|---|---|
Malinois | Fin, athlétique | Court, fauve charbonné |
Berger allemand | Solide, plus massif | Mi-long à long, souvent noir et feu |
Impossible de les confondre une fois qu’on a pris le coup d’œil !
Tempérament : qui est le plus fougueux du duo ?
Là, c’est la grosse révélation. Le Malinois déborde d’énergie, à tel point qu’on se demande parfois s’il n’a pas avalé trois espressos avant de sortir ! Il a la bougeotte, il veut tout faire, tout de suite. Son credo : « Travail, sport, service… et on recommence ! »
Le Berger allemand, lui, est plus posé. Toujours volontaire, mais il sait aussi prendre le temps d’observer, de réfléchir. Il adore le travail, bien sûr, mais sans passer la journée à sprinter.
« Un Malinois qui s’ennuie, c’est comme un gamin sur-vitaminé un jour de pluie : attachez vos baskets ! »
Un trait de caractère qui change la vie
- Le Malinois est souvent préféré par la police, la gendarmerie et l’armée pour sa nervosité et sa réactivité.
- Le Berger allemand, lui, rayonne aussi dans le travail, mais sa patience et son sang-froid font merveilles, notamment en recherche ou en assistance.
Niveau d’éducation et dressage : qui mène la danse ?
Question éducation, préparez vos clickers (ou vos poches à friandises) : le Malinois est une éponge à apprentissage… Mais attention, il peut aussi vite tourner en rond si vous manquez d’imagination. Son intelligence est une arme à double tranchant !
Le Berger allemand est aussi très intelligent, mais il a tendance à mieux s’ajuster aux rythmes calmes. Pour les familles débutantes, il se révèle souvent plus docile, tandis que le Malinois conviendra aux plus expérimenté·es (ou aux maîtres prêts à relever le défi !).
- Pour le Malinois : imagination, structure, rigueur
- Pour le Berger allemand : cohérence, patience, respect du rythme
Petit clin d’œil vécu : dans ma clinique, Goliath le Malinois a déjà appris à ouvrir la porte du frigo. Charline la Berger allemande, elle, attend toujours qu’on la serve (princesse un jour…)
Santé et espérance de vie : des différences à garder sous le collier
On pense parfois que toutes les grandes races partagent les mêmes soucis : c’est faire affront au destin ! Le Malinois, vif et musclé, a une santé solide, avec une espérance de vie souvent un poil supérieure à celle du Berger allemand (12 à 14 ans pour le Malinois, contre 10 à 13 pour le Berger allemand).
Attention aux faiblesses de chaque race
- Le Malinois est sujet à certaines allergies et quelques faiblesses cardiaques.
- Le Berger allemand nécessite une vigilance particulière sur la dysplasie des hanches. Avec lui, mieux vaut prévenir que guérir !
Morale de l’histoire : surveillez, faites tester, chouchoutez… et ne négligez jamais les balades pour garder les articulations au top.
Utilisations et spécialités : lequel pour quelle mission ?
Ils ont tous les deux des super pouvoirs, mais ils n’ont pas toujours la même spécialisation dans leur CV. Voici un tour d’horizon express :
Race | Domaines |
---|---|
Malinois | Sports canins, recherche, protection, police |
Berger allemand | Assistance, recherche, famille, troupeau |
Le Malinois, c’est le commando des toutous ; le Berger allemand, le chien multi-tâches par excellence ! Deux cracks… mais dans des styles bien à eux.
Relation à la famille et à la vie quotidienne : qui fait le meilleur colocataire ?
Là, ça se corse ! Le Malinois a tendance à se coller particulièrement à une personne, quitte à jouer les pots de colle XXL. Il peut être plus réservé avec les enfants ou les inconnus.
Le Berger allemand, au contraire, est réputé pour son sens aigu de la famille : il partage, protège, veille — pas loin du majordome anglais dans un film à la Agatha Christie.
Si votre tribu compte des enfants, des chats, ou que vous avez la fibre associative, le Berger allemand peut s’imposer comme un membre parfaitement équilibré… à condition, bien sûr, de respecter ses besoins d’exercice !
En ce qui concerne la gestion du quotidien, le Malinois peut se montrer vigilant à l’extrême : attention aux visiteurs et à vos amis ! Il signalera le moindre mouvement suspect derrière la porte. Ce côté « gardien » peut rassurer, mais aussi surprendre ceux qui ne sont pas familiers du dynamisme du Malinois.
À l’inverse, le Berger allemand fait montre d’une grande tolérance, notamment lorsqu’il a été correctement socialisé dès le plus jeune âge. C’est le compagnon des événements familiaux et il sait s’adapter au rythme de la maison, entre grands jeux dans le jardin et moments de calme au coin du canapé.
Un aspect à ne pas négliger : la cohabitation avec d’autres animaux. Si le Berger allemand tolère le plus souvent la compagnie d’autres chiens ou chats, le Malinois, lui, peut faire preuve d’un instinct territorial plus marqué. Une socialisation précoce est donc la clef pour une atmosphère sereine à la maison.
Besoins d’exercice et d’activité : attention, ce ne sont pas des chiens canapé !
On pourrait croire qu’un joggeur du dimanche peut suffire. Sauf que non, ces races sont de vraies piles électriques : toute l’énergie d’un Malinois ou d’un Berger allemand réclame au minimum une heure d’activité par jour. Pour le Malinois, comptez même deux ou trois, sinon gare aux dégâts (chaussons, meubles et plantes d’intérieur en savent quelque chose…)
- Le Malinois a besoin de courir, sauter, apprendre… sans quoi, attention à l’ennui destructeur !
- Le Berger allemand apprécie le jeu, mais supporte mieux des temps calmes. Il est doué pour s’adapter aux différents styles de vie, en s’assurant toujours d’une bonne dose d’exercice.
À ne pas faire :
- Laisser un Malinois seul 8 heures d’affilée : c’est la promesse d’un salon redécoré façon Picasso.
- Oublier que même le Berger allemand a besoin de se défouler. « Chien de garde » ne veut pas dire « pause canapé » !
Pour creuser encore plus la question (sans aboyer, promis), je vous recommande cet excellent article comparatif détaillé qui vous donnera d’autres clés pour choisir.
Vous l’aurez compris, le Malinois et le Berger allemand sont deux chiens d’exception, mais leurs différences méritent toute votre attention avant de craquer. Réfléchissez à votre mode de vie, à votre expérience avec les chiens sportifs (et un peu têtus !) et surtout à l’énergie que vous pourrez leur consacrer. Adopter un super chien, c’est adopter un colocataire… parfois plus réactif que votre réveil !
N’oubliez jamais : peu importe votre choix, avec amour, rigueur et bienveillance, vous vivrez une histoire aux poils… et à la hauteur de vos attentes.
Sur ce, je file, Goliath a encore volé une chaussette !